Conception, écriture et interprétation : Narcisse
Musicien sur scène : Robin Pagès (France) ou Gaétan Lab (Suisse)
Mise en scène : Jean-Philippe Daguerre
Création des hologrammes : Narcisse, Interactive Studio, Glimm Screens Int.
Conseillère scientifique : Carine Ayélé Durand, Musée d’ethnographie de Genève
Conseiller musical : Laurent Pavia
Conseiller ethnomusicologique : Vincent Zanetti
Création lumière : Stéphane Baquet
Régie son : Jules Fernagut (France) ou Léo Zrehen (Suisse)
Collaboration technique : Ecole des métiers du spectacle 3IS, Paris
Coproduction : Association Slalom/Créadiffusion/Théâtre Benno Besson
Durée: 1h15
Peut-être pourrions-nous prendre le temps de nous rappeler ce dont nous sommes capables, nous les humains. Aucune autre espèce animale ne conduit des voitures électriques, aucune n’est abonnée à Netflix, aucune n’a envoyé de télescope dans l’espace.
Qu’est-ce qui nous a poussés à créer des outils aussi sophistiqués, mais aussi à peindre, à composer, à écrire de la poésie ?
Le spectacle va répondre à ces questions en racontant la formidable aventure de l’être humain : l’invention de la parole, les premiers voyages, les débuts de la vie en société, la pratique de la musique qui est à la base de la mesure du temps, le développement de l’imagination, la création de l’écriture, la naissance de la science…
Et contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas principalement notre intelligence qui a fait de nous ce que nous sommes.
Sur scène, le texte est dit par le poète-slameur Narcisse, accompagné d’un mu- sicien (Robin Pagès ou Gaétan Lab, en alternance) et de deux écrans hologra- phiques dans lesquels apparaissent ensemble des artistes les plus différents les uns des autres : une violoniste et un joueur de djembé, un rappeur et une chanteuse lyrique, un cracheur de feu et un danseur hip-hop. On y voit aussi des objets en trois dimensions : une mappemonde du 16e siècle ou la première pierre décorée de dessins abstraits, l’exemple le plus ancien prouvant que l’hu- main est capable d’imagination.
La technologie de ces hologrammes a bénéficié de deux spécialistes mondiaux de ce domaine : Interactive Studio à Paris et Glimm Screen à Amsterdam. Les images, féériques, donnent l’impression que les personnages filmés en trois dimensions sont présents sur scène.